- Chirurgie Plastique et Esthétique
- Chirurgie du sein
- Cure de ptose mammaire
La ptose mammaire se caractérise par un excédent cutané au niveau du sein, souvent associé à une baisse du volume mammaire, un positionnement bas de l’aréole, et, au final, un sein recouvrant la partie inférieure du thorax. Ce phénomène de sein tombant peut provoquer une gêne chez la patiente.
L’objectif ici est de redonner un aspect naturel au sein, de retrouver des proportions harmonieuses, de retirer l’excédent cutané et de remettre en position l’aréole.
L’intervention ne permet cependant pas de remplir le segment supérieur du sein. Rempli au départ, celui-ci, par l’action de la gravité et le poids de la glande, est en effet est redistribué dans le segment inférieur du sein.
Aussi, lorsque le volume mammaire est insuffisant, la cure de ptose peut être associée à une augmentation mammaire. Dans ce cas, un geste de correction cutané est nécessaire.
A noter : l’augmentation mammaire seule ne permet pas ou peu de corriger la ptose.
L’intervention a lieu sous anesthésie générale. Elle nécessite une hospitalisation ambulatoire ou de vingt-quatre heures maximum.
La ptose mammaire doit être corrigée par une ascension de l’aréole. Pour supprimer l’excédent cutané, plusieurs techniques sont utilisées :
L’intervention n’est pas douloureuse. Des antalgiques simples suffisent à traiter ses suites. Durant les six premières semaines, il est recommandé de porter un soutien-gorge, ainsi que des bandelettes cutanées de maintien, afin d’empêcher l’élargissement cicatriciel. Le résultat au niveau de la forme est jugé entre six semaines et trois mois, et entre six mois et un an en ce qui concerne les cicatrices.
Comme pour toute opération chirurgicale, il existe des risques opératoires, tels que formation d’hématomes, phlébite, embolie pulmonaire ou infections. Les risques spécifiques à cette intervention concernent des modifications de la sensibilité du téton et de l’aréole.
Ils sont évoqués dès la consultation préopératoire et exposés dans la fiche de la Société française de chirurgie plastique.
L’intervention n’est pas prise en charge par l’assurance maladie, y compris en cas d’amaigrissement majeur.