- Chirurgie Plastique et Esthétique
- Chirurgie intime de la femme
- Nymphoplastie
L’hypertrophie des petites lèvres est définie par une taille excessive des petites lèvres par rapport aux grandes lèvres. Situées à l’intérieur des grandes lèvres, celles-ci peuvent dépasser la fente vulvaire, donnant un aspect pendant.
Bilatérale ou unilatérale, cette hypertrophie peut apparaître à la puberté ou après un accouchement. Elle est susceptible d’entraîner une gêne esthétique dans le port de sous-vêtement, de maillot de bain, de jean serré ou lors de la pratique d’un sport comme le vélo ou l’équitation.
Elle peut également constituer un désagrément lors des rapports sexuels, ou être responsable d’infections urinaires, en cas de bride avec le méat urinaire. Cette gêne peut être importante et causer un retentissement psychologique.
Après examen clinique pour évaluer l’hypertrophie et la gêne ressentie par la patiente, l’opération consiste à réduire la taille des petites lèvres. Il s’agit essentiellement d’une intervention fonctionnelle, et non esthétique, permettant d’apporter, cependant, un résultat harmonieux au niveau des petites lèvres et de la
fente vulvaire.
Cette intervention se fait au cours d’une hospitalisation ambulatoire sous une brève anesthésie générale associée à une anesthésie locale. Grace à la réalisation d’un dessin préopératoire, on retire l’excèdent cutané. L’utilisation de fils résorbables ne nécessitent pas d’ablation.
Après l’intervention, il est nécessaire de réaliser des soins locaux. Les cicatrices s’estompent en quelques mois et peuvent s’atténuer et s’améliorer par des massages.
Il peut exceptionnellement perdurer une petite imperfection de résultat, comme une légère asymétrie résiduelle.
Comme dans toute opération, il existe un risque de complication faible. Celui-ci est développé dans la fiche de Société française de chirurgie plastique et esthétique qui vous sera remise lors de la consultation.