- Chirurgie Plastique et Esthétique
- Chirurgie du sein
- Réduction mammaire
La réduction mammaire vise à réduire le volume mammaire et remonter les aréoles.
L’hypertrophie mammaire peut occasionner des douleurs dans les épaules, le dos, mais aussi les clavicules et les cervicales. Elle constitue également une gêne importante dans la vie quotidienne : difficultés à se vêtir, hantise du maillot de bain, attitude de repli sur soi….
Si elle s’accompagne d’une surcharge pondérale, il est raisonnable et préférable d’envisager l’intervention de réduction mammaire lorsque le poids est stabilisé.
La consultation a pour but d’évaluer l’importance de l’hypertrophie mammaire, de rechercher des antécédents de néoplasie mammaire familiale, et d’estimer les répercussions de cette situation sur le vécu de la patiente.
L’examen clinique est relativement simple, il met en évidence une hypertrophie mammaire souvent invalidante. Outre des antécédents d’intervention mammaire, il recherche également des éléments contre-indiquant l’intervention.
Une mammographie préalable à toute opération est nécessaire.
L’intervention consiste à diminuer le volume du sein et replacer l’aréole en position naturelle.
Ce geste occasionne des cicatrices. La technique classique repose sur des cicatrices dites « en ancre de marine » : rondes autour de l’aréole, verticales et horizontales. Dans certains cas, la cicatrice horizontale peut être évitée. L’intervention se déroule sous anesthésie générale, et nécessite un à deux jours d’hospitalisation.
L’intervention n’est pas douloureuse. Généralement, des antalgiques simples suffisent à soulager la patiente.
La première consultation post-opératoire a lieu dans la semaine de l’intervention. Une seconde est programmée 15 jours après l’opération puis en fonction de l’évolution.
On peut parfois constater de légères difficultés de cicatrisation au niveau de l’aréole, en particulier si celle-ci est basse.
Il est nécessaire de porter un soutien-gorge de sport, pendant quatre à six semaines afin de modeler le volume mammaire. Au niveau morphologique, le résultat est obtenu à partir de six semaines à trois mois. Pendant toute cette durée, les seins évoluent et nécessitent une surveillance par le chirurgien.
Il faut compter une année pour que les cicatrices évoluent, et passent d’un aspect rouge à une couleur blanche.
Comme pour toute opération chirurgicale, il existe des risques opératoires. Ces derniers sont évoqués dès la consultation préopératoire et détaillés dans une fiche de la Société française de chirurgie plastique.
Cette intervention est prise en charge par l’assurance maladie lorsque le poids de la glande réséquée est supérieur à 300 grammes. Ce volume est apprécié à l’occasion de la consultation, préopératoire. A noter : des compléments d’honoraires peuvent être demandés.