- Chirurgie Plastique et Esthétique
- Chirurgie de la silhouette
- Chirurgie du ventre
L’aspect du ventre est l’une des premières demandes chez les femmes. Le problème apparaît après des grossesses ou des variations pondérales. Les patientes sont gênées par l’aspect rond du ventre, surtout dans la région sous-ombilicale.
Dans cette zone, l’excédent cutané peut aller jusqu’à recouvrir le pubis, créant ainsi ce que l’on appelle un « tablier abdominal ». L’aspect distendu de la sangle musculaire, qui donne l’illusion d’un ventre de femme enceinte, peut également constituer une gêne.
Elle permet d’évaluer la gêne et son importance, de rechercher des antécédents personnels et familiaux susceptibles de contre-indiquer l’intervention.
A cette occasion, l’examen clinique met en évidence la présence d’un excédent cutané, d’un problème musculaire, d’une hernie ombilicale associée, ou encore d’un diastasis de la gaine des grands droits, c’est-à-dire de la séparation des muscles abdominaux droits et gauches en leur centre.
En cas de lipoaspiration isolée, une simple incision sus-pubienne et des flancs permet de traiter le problème.
Dans le cas d’une indication chirurgicale, il est nécessaire de réaliser une incision longue, qui va d’une crête iliaque à l’autre, et qui, à l’avenir, sera cachée dans le maillot de bain, y compris si celui-ci est échancré. Celle-ci permet de retirer l’excédent cutané sus-ombilical. La dépose et la transposition de l’ombilic est souvent nécessaire pour cela.
La transposition ombilicale se pratique également dans le cas du traitement de la hernie ombilicale ou du diastasis de la gaine des droits. Pour cette indication, il faut en outre réaliser une suture des muscles grands droits, l’un sur l’autre.
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale. La durée d’hospitalisation est de un à deux jours. Des drains peuvent être nécessaires. Ils sont retirés avant la sortie.
Il est nécessaire de porter un vêtement de contention pendant quatre semaines. Le résultat définitif concernant l’aspect du ventre est jugé à trois mois, et à un an pour les cicatrices.
Si cette intervention a eu la réputation d’être douloureuse, ce n’est aujourd’hui plus le cas. Le lendemain de l’intervention, de simples antalgiques tels que le paracétamol suffisent à calmer la douleur.
Comme toute opération chirurgicale, il existe des risques. Ces derniers sont assez faibles. Il s’agit essentiellement d’un risque de phlébite, d’embolie pulmonaire, ou d’hématomes. Rares, ils sont détaillés dans la fiche de la Société française de chirurgie plastique.
L’intervention n’est pas systématiquement prise en charge par l’assurance maladie. Depuis 2004, de nouvelles règles sont en place. L’intervention est prise en charge lorsqu’il existe un excédent cutané recouvrant le pubis, après accord du médecin conseil de l’assurance maladie.