- Chirurgie Plastique et Esthétique
- Chirurgie de la silhouette
- Lifting de la face interne des bras
Le lifting de la face interne des bras, aussi appelé dermolipectomie des bras, est envisagé lorsque le patient, ou la patiente, est gêné par l’existence d’un excédent cutané au niveau des membres supérieurs. Celui-ci peut résulter du vieillissement, accompagné d’un aspect fripé de la face interne du bras, ou survenir à la suite d’un amaigrissement important, avec un relâchement cutané de cette zone. Il est possible de l’éliminer en pratiquant une résection cutanée.
La principale difficulté de cette intervention est la création d’une cicatrice, qui, potentiellement, peut être visible.
Lorsque l’excédent est uniquement graisseux, une simple lipoaspiration permet de diminuer le volume du bras sans avoir à réaliser de cicatrice.
Le rôle de la consultation est de prendre connaissance de la gêne exprimée par le ou la patiente et de mesurer l’excédent cutané. Il en existe deux types :
Lors de la consultation, le chirurgien évalue la situation de manière globale et recherche d’éventuelles contre-indications à la réalisation d’une intervention.
L’opération diffère selon le type d’excédent cutané :
Il est à noter qu’une lipoaspiration est très souvent réalisée au cours de l’intervention, notamment au niveau de la face postérieure du bras. Son objectif est à la fois de retirer la graisse et de décoller la peau pour l’aider à se replaquer.
L’intervention se fait sous anesthésie générale le plus souvent, avec une hospitalisation de 24 à 48 heures.
Après l’intervention, il est nécessaire de réaliser des pansements durant deux à quatre semaines, parfois six. Le résultat est à évaluer entre six semaines et trois mois plus tard. La cicatrice évolue sur une durée d’une année, durant laquelle elle blanchit.
Comme pour n’importe quelle opération, le risque zéro n’existe pas et des complications peuvent survenir, comme le détaille la fiche de la Société française de chirurgie plastique remise au patient.
Très souvent, il peut se former de petites désunions localisées ainsi qu’une lymphorrhée, c’est à dire un épanchement de la lymphe.