- Chirurgie Plastique et Esthétique
- Chirurgie de l’homme
- Lipoaspiration homme
La lipoaspiration a été mise au point en 1979 par un chirurgien français, le Docteur Yves-Gérard Illouz. Cette technique chirurgicale permet de traiter les excédents graisseux localisés.
Chez l’homme la principale demande concerne l’abdomen, les flancs (poignées d’amour), le thorax (gynécomastie adipeuse) et le cou. Lorsque la graisse est localisée en absence d’excédent cutané majeur, ces zones sont facilement accessibles avec un bon résultat attendu.
Cette intervention chirurgicale ne fait pas maigrir : elle permet d’améliorer la silhouette.
Elle permet d’évaluer la gêne ressentie par le patient, et l’impact d’une lipoaspiration sur la taille et la morphologie globale. A cette occasion, le chirurgien étudie la qualité de peau. Il teste notamment les capacités de rétraction cutanée. Il évalue enfin une éventuelle surcharge pondérale.
L’objectif est de réduire de façon harmonieuse et symétrique l’épaisseur de la graisse localisée dans les zones à traiter.
Cette intervention est généralement réalisée sous anesthésie générale, sauf lorsque la gêne est très localisée. Dans ce cas, une anesthésie locale peut suffire. La lipoaspiration se pratique soit en ambulatoire, soit dans le cadre d’une hospitalisation de 24 heures.
Le chirurgien pratique de multiples incisions de petite taille, localisées dans des plis à proximité des zones à traiter.
L’aspiration est réalisée à l’aide de fines canules de 3 à 5 millimètres. Une infiltration de sérum et d’anesthésique local permet de diminuer la douleur post-opératoire ainsi que le saignement pendant l’opération. Une fois la zone vidée de sa graisse, la peau se rétracte. A noter : la qualité de peau n’est pas améliorée par l’intervention. Les plis et les trous préopératoires persistent mais se déplacent vers l’intérieur.
Après une lipoaspiration, le port d’un vêtement de contention est nécessaire pendant quatre semaines. Des ecchymoses vont se former et disparaître en trois à quatre semaines. Le résultat est objectivé à partir de quatre à six semaines. Il faut compter trois mois pour un résultat définitif. L’intervention requiert un suivi de six mois à un an. Dans certains cas, des petites retouches sont à réaliser.
Comme pour toute opération chirurgicale, il existe des risques opératoires. Ces derniers sont exposés au cours de la consultation préopératoire, et détaillés dans la fiche de la Société française de chirurgie plastique.
L’intervention n’est pas prise en charge par l’assurance maladie.